Village de Bebekan

Maison du corps maison du coeur

lundi, octobre 23, 2006

BEBEKAN 13















Les maisons plus que rudimentaires ont poussé comme des champignons depuis un mois à Bebekan.
Mardi 17 octobre, 37 maisons sont déjà construites. Asep et moi avons passé l’après-midi à faire un nouvel inventaire, inspectant maison par maison, voyant ce qui leur manque. Bilan : à ce jour du 17 octobre, plus un seul habitant de Bebekan n’habite sous une tente ou une bâche plastique.(photos sur le blog bebekan-e.blogspot.com dans quelques jours). Mais il reste encore 17 maisons plus que rudimentaires à construire pour les familles qui s’entassent chez d’autres ou habitent dans les étables, les vaches étant sous les bâches plastic. Comme nous nous sommes donnés comme objectif de reloger tous les habitants avant l’arrivée de la mousson et les fêtes de la fin du mois du Ramadhan, soit fin octobre, nous avons engagé cette semaine dix charpentiers de plus (tous de Bebekan) pour accélérer les travaux. Cette semaine, il a plu deux nuits, juste au moment du « sahur », l’appel pour boire et manger avant que le jeûne ne commence, vers 3h du matin. Heureusement, ce n’était pas une forte pluie, mais les premiers signes de l’arrivée éminente de la mousson sont là , dont un vent brûlant et violent qui se lève en bourrasques souvent vers midi.

Pendant un mois, Asep s’est rendu presque chaque jour à Bebekan pour surveiller les travaux, réceptionner les livraisons de bois, de ciment, de bambou, de « gedek » (cloisons en bambou). Et aussi rester à l’écoute des villageois dont certains bien sûr étaient jaloux de ne pas avoir reçu autant que leur voisin parce que leur maison a été moins détruite, qu’ils ont pu sauver plus de matériaux.
Grâce à un ami d’Asep, Imam, très introduit dans le réseau des écoles coraniques soufies (pesantren), nous avons passé toutes nos commandes de bois à un d’ancien maître d’une de ces écoles, qui pour sa retraite, a planté des cocotiers sur ses terres à Java Ouest. Pour chaque commande, Asep venait choisir chez le débiteur local chaque poutre de cocotier avec un des charpentiers connaisseurs de Bebekan. Car plus la poutre est coupée dans le centre du tronc, moins elle est bonne pour la construction, trop tendre. Il faut donc faire un tri attentif.


Pour le bambou, une fois livrée, certains villageois ont commencé à se plaindre, disant que les premiers servis choisissaient les meilleurs bambous, les plus droits et lisses. Nous avons donc fait des lots de vingt ou cinquante bambous, liés ensemble, et chaque maison recevait un ou plusieurs lots, sans avoir la possibilité de trier. Pour le ciment, Vincent a assuré à plusieurs reprises la livraison avec sa camionnette.

Abbot et Nicole ont envoyé une nouvelle cargaison de bambous et de « gedek » et ont acheté une deuxième ponceuse (nous n’en avions achetée qu’une) ce qui va rendre le travail des vingt charpentiers ces derniers jours beaucoup plus efficace.
Sinon à ce jour, aucune aide d’aucune ONG internationale ni du gouvernement n’est arrivée à Bebekan. C’est toujours le même refrain que depuis le premier jour du séisme.
Pourtant, l’aide gouvernementale à la reconstruction devrait être éminente. Tous les jours dans les journaux, il est dit qu’elle va arriver, à hauteur de 4 millions de rupiah (soit environ 380 euros) par maison, pour la première phase. Si les gens de Bebekan touchent un jour cette aide, ils n’auront de toute façon pas le temps (ni l’argent) pour reconstruire une maison en dure avant l’arrivée de la mousson. Par la suite, l’idée est de transformer la maison plus que rudimentaire en cuisine avec terrasse, et d’adosser à cette structure en bois chambres et salle à manger en briques. Aux dires des villageois, ce sera très bon pour les poutres car la fumée de la cuisine (les femmes de Bebekan cuisinent encore toutes sur du feu d’écorces de noix de coco) protégera le bois de la vermine.
Pour le sable, nous en avions commandé un camion qui devait faire le tour du village avec son chargement et livrer pile devant chaque maison ayant besoin de sable notée sur l’inventaire. Mais le pauvre conducteur du camion a tourné plusieurs fois en devant affronter les discussions des villageois, si bien qu’il n’a livré qu’un quart du chargement et nous a rendu l’argent correspondant au sable non livré. Nous allons la semaine prochaine refaire une commande, après un nouvel inventaire, cette fois-ci Asep fera la tournée avec le chauffeur du camion. Le sable et le ciment sont destinés aux familles qui n’ont pas bénéficié d’une maison plus que rudimentaire en bois, parce qu’elles ont pu récupérer une ou deux pièces de leur maison en briques. Ou aux familles qui avaient des poutres en béton et non en bois, afin qu’elles refabriquent les poutres en béton qui se sont brisées. Parfois une maison a besoin par exemple de quatre poutres en béton, parce qu’il lui en reste deux. Nous partons toujours sur la base d’une maison de 6m sur 3m, avec 6 poutres, plus une terrasse de 6m sur 2m avec 3 poutres. Dans ce cas, la terrasse est complétée avec des poutres en bois de cocotier.
Il y a quelques cas difficiles, comme ce monsieur d’un certain âge qui n’a pas voulu abattre sa maison pourtant très fissurée, comme d’autres gens de Bebekan l’ont fait. Depuis, il la replâtre tant et plus, essayant de panser les fissures béantes avec du ciment. Il nous réclame donc constamment des sacs de ciments, il détruit un pan de mur, place des barres de fer dedans, remet du ciment dessus. Mais c’est un puits sans fin, car dans la nuit du lundi 16 octobre, il y a eu un nouveau petit séisme, mais suffisamment fort pour fissurer à nouveau sa maison en plusieurs points. Peut-être devrions-nous lui proposer plus fermement d’abattre sa maison et de lui construire une maison plus que rudimentaire avec poutres et piliers en bois. A voir.


Le sable n’est pas problématique uniquement à cause de la livraison dans le village. Il y a une pénurie de sable à Yogyakarta car la demande pour la reconstruction des milliers de maisons détruites par le séisme est considérable. Par ailleurs, comme depuis le premier jour du séisme nous restons toujours liés au volcan Merapi et à ses habitants, nous avons très vite été confrontés à un dilemme intéressant : dans les villages autour de Kali Adem, le lieu où s’est produite la grande nuée ardente et les coulées de lave et où se trouve le sinistre bunker, dans ces villages, les habitants vivent depuis toujours à 70% de la collecte du sable. Pendant plusieurs mois, avant et après le séisme, le volcan Merapi en éruption permanente a craché généreusement des tonnes et des tonnes de sable… comme s’il savait que le sud de Yogyakarta en aurait bientôt un grand besoin ! Les prédateurs ne se sont pas fait attendre : des bulldozers sont arrivés à Kali Adem il y a quelques semaines, avec soit disant pour mission de dégager la rivière pleine de sable en prévision de la saison des pluies pour éviter le risque de coulées de boue. En fait, ils venaient chercher du sable pour le revendre dans le sud. D’ailleurs, chaque matin, comme j’habite à mi-chemin sur les pentes du volcan, je voyais à la station d’essence près de chez moi, des dizaines de camions portant les drapeaux de la Commission Européenne monter à vide sur le volcan et en redescendre le ventre plein. Certains conducteurs de camion ont même écrit en gros au derrière de leur camion : PREDATOR ! Les ONG internationales évidemment ne se soucient pas de savoir où ces camions vont prendre le sable et quels dommages ils causent. Les bulldozers provoquent deux catastrophes :
1) comme ils creusent sans finesse, ils brutalisent tout l’éco-système très fragile de la rivière de lave, en particulier ils brisent les réseaux souterrains d’eau.
2) ils prennent le travail des centaines de villageois vivant traditionnellement de la collecte du sable.

Depuis trois semaines, ces paysans ont donc bloqué les bulldozers qui ont été totalement paralysés. Et ils ont porté l’affaire en justice. Le problème c’est qu’ils ne sont pas organisés en coopérative et qu’eux-mêmes n’ont jamais eu de droit « officiel » de collecter le sable. C’était un droit coutumier.
Par ailleurs ce sable, étant donné sa quantité considérable et sa très grande qualité, plus la demande énorme pour la reconstruction du sud de Yogya dévasté par le séisme, ce sable est l’objet de hautes convoitises entre le gouverneur de la province spéciale de Yogyakarta (le sultan) et le maire de la commune de Sleman (située tout autour du volcan). Une loi dit que ce qui est du domaine des rivières appartient à la province et ce qui est du domaine du volcan appartient à la commune. Or ce sable relève autant de la rivière au fond de laquelle il se trouve que du volcan qui l’a craché et sur les flancs duquel il repose ! Bref, finalement, grâce à l’intervention du chef de l’école coranique Al Qodir, se trouvant au cœur des village du sable, sur le volcan, le maire a ordonné aux bulldozers de quitter provisoirement Kali Adem, en attendant la décision du tribunal. Une ordonnance a été faite, comme quoi on ne pouvait puiser du sable à plus d’un mètre de profondeur. Ce qui de fait interdit l’intervention des bulldozers. Mais les villageois n’osent pas reprendre eux-mêmes la collecte du sable car ils ont peur des représailles des hommes de main de la compagnie qui a loué les bulldozers et qui a perdu déjà beaucoup d’argent avec l’immobilisation des engins géants. Les chauffeurs de camions ne veulent plus conduire leur camion plein de sable vers la plaine de peur de se faire lyncher en route par ces hommes de main. De plus les villageois veulent obtenir via le tribunal le droit légal de ramasser le sable pour pouvoir s’opposer de bon droit contre le pillage des bulldozers.

Alertés par le chef de l’école coranique Al Qodir, nous avons donc décidé de soutenir juridiquement ces villageois pour qu’ils s’organisent en coopérative et fassent bloc au tribunal. Nous ne pouvons pas aveuglément nous occuper de reconstruire le village de Bebekan qui va être bientôt grand demandeur en sable, et ignorer que cette demande provoque de nouveaux drames au sommet du volcan. Cela me rappelle ce poème de Jacques Prévert : le Gardien du Phare aime trop les oiseaux :
« Des oiseaux par milliers
volent vers les feux
par milliers ils tombent
par milliers ils se cognent
par milliers aveuglés
par milliers assommés
par milliers ils meurent.
Le gardien ne peut supporter
des choses pareilles
les oiseaux
il les aime trop
alors il dit
Tant pis je m’en fous !
Et il éteint tout.
Au loin
un cargo fait naufrage
un cargo venant des îles
un cargo chargé d’oiseaux
des milliers d’oiseaux des îles
des milliers d’oiseaux noyés. »

Côté maison du cœur :
Quelques jours avant le début du mois du jeûne, il y a eu la fête des ancêtres (Nyadran) à Bebekan. Veillée le soir et repas communautaire le lendemain matin au sommet de la colline, dans le cimetière. Plus de cinq cents hommes, femmes, enfants. J’étais assise à côté du gardien des tombes, Pak Hadi, qui est aussi le chef spirituel du groupe de REOG, et qui a perdu un bras dans une machine à décortiquer les graines de soja. Pak Hadi est l’homme de l’ombre et de la lumière de Bebekan. Il m’a dit, au cours de la fête des ancêtres, que beaucoup de gens des villages alentour rêvaient d’être enterrés au cimetière de Bebekan car il se trouvait sur une colline, comme le cimetière d’Imogiri où sont enterrés tous les sultans de Java Centrale. Certains d’ailleurs se font enterrer là. J’ai soudain eu une étrange image de Bebekan : comme si jadis cette colline et ses pentes n’étaient qu’un cimetière. D’ailleurs sur ses pentes, on trouve encore des tombes anciennes abandonnées au milieu des tecks, des arbres melinjo et des bambous. Les gens de Bebekan étaient peut-être anciennement des fossoyeurs, des hors castes à l’époque des royaumes hindous. Ils vivaient au bord des tombes, comme des squatters. Puis ils ont eu des enfants, se sont multipliés et se sont accrochés là où ils pouvaient sur les terres restantes, au flanc de la colline et au pied. Mais le pied est très étroit. Tout de suite c’est la plaine couverte de vertes rizières qui ne leur appartiennent pas. Quand nous aurons terminé la construction de toutes les maisons plus que rudimentaires, j’espère avoir enfin le temps de recueillir le témoignage des anciens du village sur leur histoire. Et vous la transmettre.

Autre grand moment à Bebekan : la visite le 4 octobre du Cheikh Bentounès, d’origine algérienne, chef de la confrérie soufie Alawiya. Je l’avais rencontré il y a quelques années dans sa maison dans le sud de la France, au moment où Sarkozy le consultait beaucoup pour constituer le Conseil des Musulmans de France. A la fin de notre entrevue, il m’avait confié plusieurs livres en arabe écrits par son grand-père et m’avait dit son désir de voir un jour ces livres publiés en indonésien et de se rendre lui-même en Indonésie. J’ai finalement réussi à faire traduire et publier en Indonésie son livre « Le soufisme cœur de l’islam » (Pocket – la Table Ronde). J’étais en train de relire et corriger la traduction indonésienne quand le séisme a ébranlé Yogyakarta, le 27 mai dernier. Avec le soutien de l’ambassade de France à Jakarta, nous avons réussi à organiser une petite tournée de Cheikh Bentounès à Bali, Yogyakarta , Jakarta et… Bebekan. A cette occasion, à Bebekan, les femmes du village ont cuisiné un repas communautaire de rupture du jeûne. Avant le séisme, chaque année, pendant le mois du Ramadhan, deux familles chaque soir cuisinaient pour tout le village le repas de rupture du jeûne qui était pris en commun. Mais pour ce mois de ramadhan qui a suivi le séisme, la tradition a été suspendue car les villageois ont trop à faire avec leur maison détruite. Nous les avons soutenu pour le soir de la venue du Cheikh Bentounès, mais les femmes ont décidé de servir le repas dans des petits cartons tout prêt pour s’affranchir de la vaisselle et être disponibles à la rencontre avec le Cheikh Bentounès. Elles ont littéralement occupé le carreau de la mosquée, elles avaient comme décidé tacitement que le Cheikh étaient venus pour elles, les femmes, et les hommes de Bebekan se sont tenus à une distance respectable, comme s’ils étaient des intrus. Après la prêche faite par un jeune du village, Toto, sur l’aumône obligatoire (zakat) à la fin du mois du ramadhan, aumône qui n’est pas forcément en terme d’argent, mais en terme d’actes de bonté et d’entre aide, le Cheikh Bentounès a passé un film sur les séances de « dhikr » (prière répétitive des noms de Dieu, comme des mantras) dans la confrérie Alawiya à Mostaganem en Algérie. A la fin de la rencontre, le Cheikh Bentounès a promis aux femmes de Bebekan de les soutenir pour leur projet de coopérative de « emping ». Hadroh Les jeunes du groupe de « Hadroh » ont ouvert et fermé la rencontre avec leurs tambourins et leurs poèmes chantés.


Cheikh Bentounès s’est aussi rendu la veille au soir dans l’école coranique Al Qodir, sur le volcan, toujours pour symboliquement relier les victimes du séisme au sud, aux paysans du sable du volcan au nord. Par ailleurs, cette école coranique est dirigée par un homme à la fois très excentrique, pieux et pragmatique, Kyai Masrur. Il a fondé ce pensionnat il y une dizaine d’années, accueillant les enfants les plus pauvres de toutes les îles indonésiennes, des enfants des rues de Yogyakarta. Mais il est aussi le « guide spirituel » d’un des musiciens pop les plus célèbres d’Indonésie, Dhani, du groupe Dewa.
Ses disciples ont conduit le Cheikh Bentounès à travers les plantations de « salak » (fruit à l’écorce de serpent), de piments, et les rizières jusqu’à un grand champ qui a vu des affrontements entre les résistants indonésiens et les forces coloniales hollandaises à la fin des années 40. C’est sur ce grand champ que Kyai Masrur a le projet de construire une maison de retraite spirituelle, sur le modèle des « pesantren » (pensionnat coranique) réservés aux enfants et aux jeunes, mais celle-là serait pour les personnes âgées, afin qu’elles puissent apprendre à vieillir sans avoir peur de la mort, avec un soutien social, humain et spirituel, en coordination avec le pensionnat coranique, les enfants et les jeunes s’occupant des personnes âgées. Et réciproquement. Kyai Masrur soutient aussi activement les paysans dans leur lutte contre les prédateurs de sable. Je crois que ce fût pour le Cheikh Bentounès et les enfants de l’école coranique une rencontre bouleversante. Le père de Kyai Masrur, un tout petit et vieux monsieur très maigre, fumant des cigarettes avec un très long fume-cigarette, a déclaré : « Nous avons rencontré notre chaîne initiatique . » Un peu plus tard, le Cheikh Bentounès a parlé de l’islam en France, avec beaucoup de lumière et d’intelligence. Il a ajouté qu’il venait du même pays que Zidane et que Zidane était un très cher ami. Cela a donné une autre raison aux jeunes de l’école coranique de se sentir proches de Cheikh Bentounès.

Retour à Bebekan : Pak Miskijo, seul grand blessé du village, travaille comme charpentier depuis plus d’un mois à la construction des maisons plus que rudimentaires, mais sa hanche l’handicape toujours et le fait souffrir. Il marche toujours avec des béquilles. Il a par ailleurs été un des premiers a bénéficié d’une maison plus que rudimentaire. Sa femme a déjà planté des bonsaïs et des fleurs devant la terrasse.Le médecin que nous avions vu il y a deux mois nous avait dit d’attendre deux mois pour voir si les os se réajustaient d’eux-mêmes. Entre temps, sur les conseils d’Abbot, Pak Miskijo a vu une rebouteuse très compétente qui a soigné avec succès une multitude de fractures chez les victimes du séisme. Mais son intervention sur Pak Miskijo n’a eu aucun effet. Après les fêtes de la fin du Ramadhan, je vais donc prendre rendez-vous avec le médecin qui a opéré la double fracture ouverte de ma fille (blessée lors d’un séisme secondaire au mois d’août). Il s’est avéré être un très bon chirurgien, bien que je ne l’ai pas choisi, puisque ma fille a été opérée en urgence dans la nuit. Je lui fais confiance pour le diagnostic. Si Pak Miskijo doit se refaire opérer, il devrait être pris en charge par l’hôpital public en tant que victime du séisme. Mais si pour des raisons bureaucratiques obscures, il n’est pas pris en charge, nous gardons de l’argent en réserve pour payer son opération.

Pour terminer cette lettre, la phrase en exergue du livre de Cheikh Bentounès :
« En quoi consiste le soufisme ? » Abu Saïd Ibn Abi’l Khair répondit : « Ce que tu as en tête, abandonne-le, ce que tu as en main, donne-le ; ce qui t’advient, ne l’esquive pas. »

1 Comments:

At 7:18 PM, Anonymous Anonyme said...

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